Principe
Souvent, il est nécessaire de réaliser quelques mois plus tard une seconde intervention pour optimiser le résultat et la symétrisation des deux seins.
Pour obtenir cette symétrie, on peut soit réduire et remonter le sein controlatéral, soit au contraire l’augmenter si cela s’avère nécessaire.
On peut utiliser cette opération pour faire d’éventuelles retouches sur le sein reconstruit.
L’intervention de symétrisation
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- La réduction du sein et/ou la correction de ptose (seins tombants) : l’intervention réalisée sous anesthésie générale dure environ une heure. La cicatrice est généralement le tour de l’aréole et un T inversé. Le risque de cette intervention repose essentiellement sur des problèmes de cicatrisation et une souffrance de la plaque aréolo mamelonnaire.
- L’augmentation du sein : une prothèse est placée en arrière du sein ou du muscle pectoral. Dans certains cas on peut aussi réaliser cette augmentation par transfert graisseux.
Après l’intervention
L’hospitalisation dure environ deux à trois jours. L’intervention peut parfois être organisée en ambulatoire. En cas de réduction du sein, l’aréole et le mamelon seront particulièrement surveillés.
Liporemodeling ou transfert graisseux
Parfois, le sein reconstruit peut avoir un volume insuffisant par rapport au sein controlatérale et vous géner pour le quotidien. De façon à améliorer cette asymétrie, il peut vous être proposé un liporemodeling ou transfert graisseux.
Cette technique consiste à prélever de la graisse sous-cutanée (le plus souvent abdominale ou face externe des cuisses) par l’intermédiaire d’une canule. Le produit recueilli est réinjecté après centrifugation dans les zones où il manque significativement du volume.
L’intervention n’est pas douloureuse mais génère des hématomes sous-cutanés qui peuvent être importants pendant quelques jours au niveau des zones de prélèvements. L’hospitalisation peut se faire en ambulatoire.