Chirurgie non conservatrice

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Hôpital Privé Sévigné,
3 rue du Chêne Germain
35510 Cesson Sévigné

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Dans près de 30 % des cas, il est nécessaire de pratiquer l’exérèse complète de la glande mammaire. On parle alors  de  mammectomie ou de mastectomie totale.

Son indication est très souvent dépendante de la taille lésionnelle ou du caractère multiple de la tumeur. Elle n’est pas liée à la gravité de la tumeur.

Il existe différentes techniques de mastectomie totale:

Mastectomie sous cutanée (nipple sparing mastectomy):

Elle repose sur l’ablation de la glande mammaire tout en  conservant la peau du sein, ses formes et la plaque aréolomamelonnaire (mamelon et aréole).

Son indication est limitée et se résume à ce jour selon les recommandations à la chirurgie prophylactique (préventive) mammaire.

Le mamelon étant  fait de canaux glandulaires, le fait de le conserver augmente le risque de rechute locale mais d’une manière faiblement significative d’après les études (moins de 1%).  Sa conservation n’est possible que chez une patiente informée du risque.

La conservation de la plaque aréolomamelonnaire améliore bien sûr le résultat esthétique de la reconstruction mammaire souvent réalisée dans le même temps opératoire.

L’incision peut se faire autour de la plaque aréolomamelonnaire ou d’une manière plus dissimulée dans le sillon sous mammaire. Le choix de l’incision va dépendre des habitudes du chirurgien et du volume mammaire.

Mastectomie totale avec conservation de l’étui cutané  (ou skin sparing mastectomy)

Dans certains cas, il est possible sans augmenter le risque de récidive locale de réaliser une mammectomie tout en conservant la peau du sein et ses formes.

La plaque aréolomamelonnaire (aréole et mamelon) est enlevée en même temps que la glande mammaire.

L’intérêt de conserver la peau du sein est de conserver aussi ses formes et de faciliter la reconstruction mammaire.

Cette technique est surtout utilisée lorsqu’une reconstruction mammaire immédiate  (dans le même temps que la mammectomie) est envisagée.

La cicatrice en fin d’intervention est le plus souvent horizontale, à hauteur de l’emplacement de la plaque aréolomamelonnaire antérieure.

Son indication est limitée et se résume à ce jour selon les recommandations à la chirurgie prophylactique (préventive) mammaire.

Mammectomie sans conservation de l’étui cutané :

Dans certains cas, lorsque la tumeur est de taille importante, multiple, ou proche de la peau, il est préférable de pratiquer une mammectomie sans conservation de la peau ni de la plaque aréolomamelonnaire.

C’est aussi cette technique qui sera le plus souvent utilisée s ‘il n’y a pas de reconstruction mammaire dans le même temps opératoire pour des raisons de traitements ou de choix de la patiente

La prothèse mammaire externe :

Lorsqu’il n’a pas été réalisé de reconstruction dans le même temps opératoire que l’ablation du sein, il vous sera proposé une prothèse externe qui sera glissée dans un soutien gorge adapté.

Le volume de cette prothèse sera adapté à votre morphologie.

Durant le temps de cicatrisation (environ 1 mois), cette prothèse sera en mousse légère.

Ultérieurement, il est préférable de porter une prothèse siliconée, adhérant ou non à la paroi. Le poids de cette dernière sera plus symétrique au sein controlatéral et  limitera les douleurs dorsales. Par ailleurs, les prothèses siliconées auront une meilleure tenue dans le soutien gorge.

Pour plus d’info sur les prothèses externes et la lingerie adaptée